Depuis sa création, la SOPROCOPIV a changé la vie des centaines des familles dans plusieurs villages du territoire de Lubero. Ses membres, les producteurs du café n’ont plus de difficultés dans leurs familles. Des projets personnels exécutés, la scolarité des enfants, tout se passe plutôt bien depuis que plusieurs habitants se sont appropriés la SOPROCOPIV et y livrent leur café.
Kanyere Linalyavuta, habitante de Hutwe et mère de 4 enfants est membre de la SOPROCOPIV depuis 2012. Productrice du café depuis environs 30 ans, celle-ci témoigne que l’arrivé de cette coopérative a changé sa vie. Ancienne vendeuse auprès des « acheteurs » elle témoignage avoir matérialisé plusieurs projets dont la scolarité de ses enfants.
« Je fais la culture du café depuis maintenant 30 ans. Au début nous vendions notre café auprès des acheteurs. LA SOPROCOPIV est ensuite arrivé et nous avons commencé à livrer nos produits à la SOPROCOPIV. Au début ils achetaient du café lavé avant de commencer à acheter des cerises. Je suis là depuis 2012 et ma vie a beaucoup changé. J’ai scolarisé mes 3 enfants, je manque plus rien à la maison et j’ai même acheté du petit bétail entre autre des chèvres. Je souhaites que les choses évoluent comme ça et que la SOPROCOPIV continue de nous accompagner » a fait savoir cette dame.
Dans ce même village, ce père de famille est cultivateur du café depuis les années 2000. A l’époque il vendait du café sans beaucoup de règlementation. Même situation dans sa production. Kabuyaya Kahotwa félicite la SOPRO pour les nouvelles connaissances qui leurs permettent de produire du café de très bonne qualité.
« J’ai commencé ola culture du café autour de 2000. A l’époque c’était un peu comme de la fraude. Je suis membre de la SOPROCOPIV depuis 2015. Avant d’intégrer je vendais à un prix vraiment bas. JE me rappelle que nous séchions le café par terre puis la SOPROCOPIV est arrivée et nous a formés pour une bonne production. Après ces formations nous avons commencé à produire du bon café et qui a commencé à être exporté jusqu’en Europe. J’ai beaucoup de bénéfice depuis mon adhésion à SOPROCOPIV. 3 de mes quatre enfants ont eu leur diplôme et le quatrième est maintenant en 3ème année des humanités. Au-delà de ç, il y a la prise en charge sanitaire de mes enfants qui n’est plus un problème. J’ai aussi construit une bonne maison pour ma famille. Quand tu as du café et que tu emmènes à la SOPROCOPIV, tu rentres à la maison avec de l’argent et pas n’importe quelle somme, une somme vraiment satisfaisante » lance cet homme soulagé.
Loin de là à Vungulo, cette femme d’environs 50 ans ne se rappelle plus de quand elle a commencé à livrer son café à la SOPROCOPIV. Tout ce dont elle se rappelle ce sont les bienfaits que cette coopérative l’offres depuis qu’elle est devenue membre.
« Je donnes du café à la SOPROCOPIV depuis qu’ils ont installés ici leurs installations. La vie et celle de ma famille dépend entièrement de la SOPROCOPIV. Je produits jusqu’ 400 tiges de café. C’est suffisant pour la scolarité de mes enfants, nos soins de santé et tous nos besoins alimentaires. ON a annoncé maintenant la construction d’un centre de santé ici. Nous pensons que ça encore être une valeur de plus pour la communauté. On vient de nous montrer le terrain et nous espérons vraiment que nous allons encore en bénéficier » explique-t-elle.
Plus de 10 milles paysans sont encadrés par la SOPROCOPIV à travers la province du Nord-Kivu ce jour. Ceux-ci, tout comme leur dépendant vivent principalement de la production du café.